Journaliste (titulaire et pigiste), rédacteur·trice en chef, chef·fe de service, reporter, enquêteur·trice, documentariste, réalisateur·trice, community manager, influenceur ou influenceuse, responsable des ressources humaines.

Cette formation aborde des sujets sensibles. Même si ce n’est pas l’objectif, elle peut avoir pour effet de faire remonter des souvenirs désagréables chez les participant·es. Pour cette raison, au début et à la fin de chaque journée de formation, vous serez invité·e à évaluer votre état psychologique.

Aucun prérequis de niveau.

• connaître les risques psychosociaux inhérents au travail dans les médias
• se protéger face aux actualités, histoires et images violentes
• mettre en œuvre des techniques de gestion du stress et des émotions
• résister aux coups de pression lors d’une enquête ou d’un reportage
• se protéger face aux cyberviolences et au cyberharcèlement
• prévenir le harcèlement et le sexisme dans les rédactions
• connaître les réseaux et ressources de soutiens professionnel et personnel

Apports théoriques et mises en situation lors d’ateliers pratiques.

Les participants doivent disposer d’un ordinateur connecté à Internet.

Jour 1

• Présentation de la formatrice et tour de table des attentes des participant·es
• Etat des lieux de la santé mentale dans la société en général, et chez les journalistes en particulier
• Les facteurs de risques psychosociaux dans le travail des journalistes
• Etat des lieux des médias en 2025 : montée de l’extrême droite, concentration, suivisme, paupérisation, lassitude des jeunes journalistes, violences sexistes et sexuelles
• Le stress et ses complications mentales et physiques
• Elaboration collective d’une liste de questions à se poser et/ou à poser à des collègues
• Présentation de techniques de gestion du stress et des émotions
• Mise en pratique de ces techniques en binôme ou en groupe
• Présentation d’outils pour auto-évaluer son épuisement professionnel après la formation
• Temps conclusif pour s’assurer de la stabilité émotionnelle de chacun·e à l’issue de la journée

Jour 2

• Echanges sur l’état émotionnel des participant·es à l’issue du 1er jour
• Élaboration collective d’une typologie des actualités et images violentes pour repérer, nommer et catégoriser les sources potentielles de traumatismes
• Passage en revue des signes et symptômes indiquant un potentiel traumatisme
• Identification des spécificités du traumatisme vicariant (par répercussion) et du stress post-traumatique
• Méthodes préventives pour se prémunir des attaques en ligne (coup de pression, campagne de dénigrement, cyberharcèlement)
• Mise en situation pour faire face à des cyberviolences
• Focus sur les facteurs qui décuplent des cyberviolences : genre, origine, confession, orientation sexuelle 
• Rappel du cadre juridique concernant les agissements sexistes, le harcèlement sexuel et les violences sexuelles et sexistes
• Echanges sur les bonnes manières de réagir face à un management dysfonctionnel
• Ressources pour bénéficier d’une écoute anonyme ou d’un soutien professionnel
• Temps conclusif pour s’assurer de la stabilité émotionnelle de chacun·e à l’issue de la journée
• Evaluation à chaud de la formation par les participant·es

Quelques liens pour approfondir votre réflexion sur le sujet :

• L’accompagnement d’Audiens face aux blessures psychiques des journalistes

• Santé mentale chez les journalistes : Où se situent nos homologues d’outre-Atlantique ?
• Pourquoi les rédactions doivent développer une stratégie de santé mentale pour les journalistes climat

• Selon une étude des Etats généraux de l’information, les journalistes vont mal

• « J’y pense tous les jours » : l’éprouvant suivi du procès Mazan

• « Un baptême du feu » : quelles traces ont laissé les attentats chez les jeunes journalistes