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Dans notre radar: des présentateurs IA débranchés, le Guardian fait le point sur son engagement envers le climat

Le radar de Samsa

 

👉  IA (intelligence artificielle)

  • Des présentateurs générés par l’IA licenciés débranchés 

Rose et James sont deux présentateurs vidéo du journal The Garden Island, un journal sur l’île d’Hawaii. Après deux mois d’émissions sur les actualités locales, ces deux avatars générés par l’IA ne sont plus à l’antenne.

Deux raisons : les réactions du public ont été très négatives et les sponsors attendus pour financer l’expérimentation n’ont pas été au rendez-vous, d’après Wired.

Si chaque expérimentation est un moyen de progresser, celle-cielles (re)posent la question de la place de l’IA dans le processus de fabrication de l’information – cf l’édito de Philippe ci-dessus. 

Par ailleurs…


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👉  Climat

  • Cinq après, Le Guardian fait le point sur son engagement envers le climat

Nous voulons jouer un rôle, à la fois dans nos pratiques journalistiques et en tant qu’entreprise, pour répondre à la problématique du climat” avaient annoncé les équipes du Guardian dans leur engagement en 2019, qui s’est notamment concrétisé par l’obtention du label B-Corp en 2020.

Cinq ans après, Julie Richards, directrice du développement durable du journal réaffirme ce principe et détaille les progrès, notamment sur les aspects industriels liés au papier. Cette année le Guardian met en avant six approches qu’ils vont continuer de suivre pour contribuer, “même si notre empreinte est déjà réduite”. 

Avec un détail, qui n’en est pas un d’après Julie Richards: l’ambiance n’est plus du tout la même dans les entreprises dont beaucoup font marche arrière sur leurs engagements, et évidemment sans compter les politiques climato-sceptiques de plus en plus de retour aux affaires.

Par ailleurs…

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👉  Santé mentale

  • Les chatbots pour lutter contre les violences faites aux femmes

De nombreuses femmes victimes de violences n’ont pas les moyens autour d’elles de parler simplement pour expliquer leur situation. Et si poser des questions à une entité en ligne – qui ne juge pas – permettait une première libération de la parole ? 

Violetta au Mexique, Sara en République Dominicaine et Sophia au Pérou sont les noms de chatbots entraînées à répondre spécifiquement aux situations de violence ou d’urgence. 

Comme l’indique Courrier international qui reprend un article d’El Pais : “les IA ne peuvent pas remplacer des professionnels et un soutien humain. Ces programmes créent néanmoins des “ponts” pour des femmes souvent piégées dans des contextes de violence et ne sachant pas comment s’en échapper.

Par ailleurs…

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👉  OSINT & Fact-checking  

  • Révélations sur les manipulations d’information des russes en Afrique 

Ephrem Ngonzo était journaliste en Centrafrique. Puis il a travaillé pendant deux ans et demi pour le groupe militaire Wagner, chargé des relations avec les médias locaux.

Depuis quelques semaines, il est un exilé qui risque sa vie pour avoir dévoilé au monde entier, par l’intermédiaire de Forbidden Stories, la façon dont les Russes pervertissent les systèmes médiatiques en Afrique de façon industrielle. 

Le long article publié par Forbidden Stories revient sur le parcours personnel d’Ephrem Ngonzo, et détaille les mécaniques de “Africa Politology”, l’organisation qui dirige et paie certains journalistes pour qu’ils publient des messages promouvant la présence russe en Centrafrique.

 

Par ailleurs…

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👉 Médias en transition & relation aux audiences 

  • Et si vous ajoutiez “Influence”  à votre CV de journaliste ?

A l’inverse des marques médias qui s’interrogent sur leur présence sur les réseaux – cf les départs de Ouest-France, Sud Ouest ou Greenpeace de X – certains journalistes font le chemin inverse et adoptent les codes des influenceuses et influenceurs.

La Revue des médias a interrogé plusieurs journalistes qui n’hésitent plus à se mettre en scène, y compris dans leurs moments privés. Nesrine Slaoui, 300 000 abonnés sur Instagram : “Les réseaux sont un terrain vaste, c’est à nous d’en inventer les codes, surtout en tant que journalistes car c’est là-bas que tout se joue désormais.

Intéressant point à noter : la plupart sont des journalistes indépendant.e.s, où la présence sur les réseaux sociaux est le meilleur CV pour trouver des piges et des collaborations.

Dans les rédactions, les journalistes se mettent aussi en scène, mais dans une logique de face caméra et dans un rôle pédagogique autour d’un sujet d’actualité. La Revue des médias en avait d’ailleurs fait déjà un article en février 2023

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Par ailleurs…

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👉 Mais aussi…

  • L’OFALP (Observatoire français des atteintes à la liberté de la presse) est en train de réaliser le premier rapport sur l’état de la liberté de la presse en France : explications et possibilités de soutien.
  • Menacé par une procédure-baillon, Rue89 Strasbourg lance une campagne pour financer ses frais de justice. Son objectif, réunir 10 000 euros d’ici la fin du mois de janvier, est en passe d’être atteint.

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