Samsa.fr

Dans notre radar: le bilan carbone des IA, la facture énergétique du football

Le radar de Samsa

Le radar de Samsa

Le radar de Samsa
  • 👉  IA (intelligence artificielle) : 

    • Un retour d’expérience “encourageant” chez Ebra

    En France, le groupe Ebra juge “encourageants” les premiers résultats de son expérimentation menée pendant 3 mois au sein “L’Est Républicain” en matière d’utilisation des intelligences artificielles.
    A ce stade, il s’agissait surtout de permettre aux secrétaires de rédaction de gagner un peu de temps pour la correction orthographique, grammaticale et syntaxique d’articles envoyés par des correspondants de presse locaux, mais “aussi pour proposer des titres et chapôs optimisés en SEO”, comme l’explique CB News.


    • La grande inconnue : comment va réagir le public ? 

    De son côté, le Reuters Institute vient de publier une étude sur l’impact possible des IA dans les rédactions. Et cette étude part d’un constat : on se focalise trop, pour l’instant, sur les récits proposés par les géants de la Tech. Après tout, le public a-t-il envie de médias bourrés d’IA ? 

    Et ce dernier de rappeler que le “métavers”, par exemple, n’a pas trouvé preneur en dépit des milliards de dollars investis par des entreprises comme Meta. 

    En somme, l’avenir sera sans doute fait de pragmatisme, d’expérimentations et de progrès inattendus. 

    En savoir plus ici.

    • Faut-il  plus d’IA génératives avant les élections américaines ?

    C’est un peu le dilemme d’OpenAI, la maison mère de ChatGPT. L’entreprise américaine se pose la question du bon moment pour sortir Sora, son IA générative vidéo particulièrement puissante (regardez, c’est bluffant). 

    Il y a des considérations techniques (il faut s’assurer que Sora tiendra la charge), mais aussi des enjeux politiques, à quelques mois de l’élection américaine qui doit opposer Joe Biden à Donald Trump en novembre prochain.
    En savoir plus ici.

    • Qu’est ce que l’intelligence, finalement ?

    OpenAI, Google, ou encore la start-up française Mistral nous ont imposé une certaine idée de l’intelligence en vantant les mérites de leurs IA dites génératives. On nous explique que ces dernières seront bientôt plus intelligentes que les humains, que nous allons perdre notre travail,…

    Selon l’artiste et chercheur britannique James Bridle, l’apocalypse qu’on nous promet est exagérée. Et nous passons à côté des innombrables autres formes d’intelligences non humaines. 

    Un entretien fascinant à retrouver ici. 


    • Et le bilan carbone des IA, on en parle ? 

    Notre époque est pleine de paradoxe : les appels à la sobriété et à l’économie bas-carbone sont parfois percutés par le déploiement d’infrastructures technologiques extrêmement gourmandes en énergies.
    Ce très bon article du Monde explique ainsi qu’il n’est pas forcément opportun de dégainer des IA à tout-va : “les chercheurs recommandent de les utiliser avec parcimonie.”


    📌 Découvrez notre formation “intelligence artificielle”



    👉  Climat 

    • QuotaClimat a fact-checké un débat des Européennes 2024

    Démarche intéressante de la part de cette association qui milite pour augmenter la place de l’écologie dans les médias : elle a pris le temps de confronter les déclarations des têtes de listes aux élections européennes, sur les questions climatiques, à la réalité de la politique de l’UE en la matière.
    Le fact-checking est sourcé, et vu l’écart entre les déclarations et les faits, il y a encore du pain sur la planche pour cadrer les débats dans les mois qui viennent ! 


    • Le ballon rond peut-il réduire sa facture énergétique ? 

    Le football est une activité à forte intensité carbone. Les stades sont énergivores, parfois climatisés, et le gazon est abondamment arrosé. Des groupes de supporters se déplacent pour encourager leurs équipes – sans généralement disposer d’options bas carbone pour voyager.

    Cet article (en anglais) revient sur la stratégie de l’UEFA pour tenter d’améliorer tout ça. 


    📌 Découvrez notre formation “climat”



    👉  OSINT & Fact-checking  

    • Une multiplication  de “faux médias” sur les réseaux

    Avec d’une part, RFI ciblée par un faux reportage fabriqué par la propagande russe, comme on peut le découvrir ici

    Et d’autre part, des cybercriminels qui usurpent l’image du « Monde » et d’autres médias français pour promouvoir sur les réseaux sociaux de supposés placements financiers, comme on peut le lire ici. 


    • En savoir plus le journalisme d’investigation

    Une chaîne YouTube qui peut être utile, en français, par le GIJN (Global Investigative Journalism Network), pour s’initier aux fondamentaux du journalisme d’investigation. A consulter ici.


    📌 Découvrez notre formation “Lutte contre les fake news et fact-checking avec les outils OSINT” 



    👉  Créativité éditoriale 



    • Un long format avec plein de choses dedans qui peut inspirer des journalistes dans d’autres villes : à Bruxelles, 54% des habitants sont locataires. Le média belge Médor a enquêté sur le marché locatif privé de la ville, générateur d’inégalités sociales. A lire ici.

    • Un très beau long format (et vive le scrollytelling !) avec cet article du média anglophone Rest Of the World sur les enjeux de la reconnaissance faciale pour le contrôle social des populations. C’est visuel, et il y a même un bouton pour générer une traduction en français. 

    📌 Découvrez notre formation “créativité éditoriale”  




    👉 Médias en transition & relation aux audiences

    • CrowdTangle, c’est fini 

    Au départ, CrowdTangle était un outil pour effectuer une veille sur les réseaux sociaux, et détecter facilement les sujets tendances. Facebook (qui n’était pas encore Meta) avait tellement aimé qu’elle l’avait racheté en 2016.

    • Pour les médias, c’était très utile pour comprendre la dissémination de leurs contenus sur les plateformes. 
    • Pour les chercheurs aussi, qui grâce à cet outil, pouvaient mesurer l’impact des algorithmes dans la propagation de la désinformation. 


    Mais justement, Meta ne veut plus de CrowdTangle qui lui a apporté trop de problèmes. En août 2024, ce sera donc fini. Pas sûr que cette lettre ouverte du monde de la recherche suffise à dissuader Mark Zuckerberg de débrancher cet outil. 


    • Clap de fin aussi pour le “Journal des enfants”

    40 ans après sa création, l’hebdomadaire dédié aux plus de 8 ans a cessé sa parution, confronté à une baisse constante de sa diffusion. En savoir plus ici.  


    • Heureusement, on a toujours besoin de journalistes 

    Plus de 8 Français sur 10 estiment que le journalisme est un métier utile, selon un sondage réalisé pour les Assises internationales du journalisme de Tours


    Certes, mais selon un autre sondage, les Français conservent une plus forte confiance envers les médias dits traditionnels qu’envers les nouveaux supports numériques. 


    Enfin, à quelques mois des Européennes, “ils sont plus d’un sur deux (55%) à s’inquiéter d’une potentielle remise en cause des résultats des élections européennes à cause d’une éventuelle campagne de désinformation.”


    • Mais alors, comment rejoindre la Journalism Trust Initiative?

    La Journalism Trust Initiative (ou “Initiative pour la confiance dans le journalisme”) a vu le jour en 2018 sous l’impulsion de Reporters sans frontières : elle a développé un outil de certification pour apprécier la transparence et le respect des standards d’éthique et de déontologie des médias d’information .
    Ils sont déjà 1 200 médias dans 85 pays à être impliqués dans la Journalism Trust Initiative. Une trentaine de médias sont labellisés JTI, parmi lesquels Studio Kalangou au Niger, TF1, le groupe Ebra, France Médias Monde en France ou CBC au Canada.

    Intéressé par cette initiative ? Chloé Fiodiere, coordinatrice de la JTI, répond ici aux questions que les journalistes se posent.

     
    📌 Découvrez notre formation “créativité éditoriale”  



    👉 Mais aussi…



    📌 Découvrez notre formation “Podcast : poser sa voix dans un micro et écrire pour l’audio” 

Quitter la version mobile