La tablette (de la société française Bookeen) peut contenir des milliers de livres et, sur une carte SD, tout Wikipédia
Dans la vie, il n’y a pas nécessairement beaucoup d’occasions (si l’on n’est pas Bill Gates) où l’on peut changer le quotidien de quelqu’un dans un pays pauvre. Au Mali, j’ai rencontré deux hommes qui veulent mettre des liseuses électroniques chargées de milliers de livres entre les mains de lycéens et d’étudiants. Et vous pouvez les aider.
Je reviens d’une semaine passée au Mali pour une mission dont je vous dirai plus dans un prochain post. Dans ce pays, l’un des plus pauvres du monde, j’ai enfin rencontré Boukary Konaté. Je le connais en ligne depuis un moment comme:
- blogueur (il blogue en français, en anglais et en bamabara l’une des langues nationales du Mali),
- participant à l’aventure Mondoblog (qui lui a valu de recevoir un trophée BOB dans la catégorie éducation/culture décerné par la Deutsche Welle)
- hyperactif sur Twitter sous le nom de @fasokan,
- homme de projets qui n’hésite pas aller apporter internet dans les coins les plus reculés du Mali.
Boukary était prof d’anglais au collège à Bamako. Aujourd’hui, il s’occupe du site internet du ministère de l’Education du Mali. Il garde le souvenir de ces salles de classes surchauffées ou s’entassent souvent plus de 50 élèves et où l’absence d’accès aux livres rend les choses très difficiles.
Pas étonnant que Boukary se retrouve dans le projet MaleBooks. Un projet qui vise à fournir des liseuses électroniques chargées de livres libres de droits et de Wikipédia à des lycéens et des étudiants.
Dans un premier temps, une trentaine de bénéficiaires seront choisis et, après 6 mois, un premier bilan de l’expérience sera réalisé en vue —si les résultats sont bons— d’un élargissement du programme.
Pour la partie technique, le projet est porté par le Renaud Gaudin, le « pilote » du Jokkolabs de Bamako (cousin du célèbre Jokkolabs de Dakar).
Nous nous sommes retrouvés tous les trois dans l’école Nelson Mandela de Bamako, au pied du Jokkolabs de Bamako, pour qu’ils m’en disent plus.
Si vous voulez plus d’infos et de détails, il existe plusieurs moyens: