Denis Robert a pas mal de qualités et notamment celle de se poser et de poser de bonnes questions. A Metz (sa ville), il a décidé de s’interroger sur le journalisme et la manière dont il évolue. Pour cela, il a choisi de suivre les étudiants de la licence professionnelle « web-journalisme » de l’Université de Metz pendant leur année de formation. Et comme j’interviens devant ces étudiants pour leur parler des modèles économiques des médias, j’ai dû répondre aux questions de Denis Robert.
Les étudiants et le directeur-créateur de la licence, Arnaud Mercier, ainsi que la plupart des profs et intervenants sont également passés devant la caméra (John-Paul Lepers, David Dufresne, Nicolas Bastuck, Stéphane Masson, Robert Koch, Alain Joannès [aujourd’hui disparu], Nicolas Kayser-Bril, Jean-Marie Charon)
Ce travail documentaire se décline en deux version:
- quatre reportages télé réalisés par Nina Robert et diffusés sur France 4 le 4 juillet (épisodes 1 et 2) à partir de 22h40 et le 11 juillet 2013 (épisodes 3 et 4) à partir de 22h45.
- un webdocumentaire baptisé Journaliste 2.0, enquête sur le néo-journalisme
» Nous sentons confusément qu’un certain journalisme est en train de mourir. Et avec lui, une légion de journalistes accrochés à la culture du papier, à la toute puissance de la télévision et du journal de vingt heures. Associé à la série documentaire de France 4 « Les Nouveaux journalistes », notre webdocumentaire décrit la fin d’un monde, la fin d’un journalisme et l’entrée dans un autre monde, une nouvelle ère, en montrant de l’intérieur, la fabrique de « nouveaux journalistes ».
Comment s’enseigne le métier ? Quels sont les droits et les devoirs du journaliste sur la toile ?A-t-on réellement besoin de journalistes ou seulement d’informations ? »
Philippe Couve : Comment s’enseigne le journalisme ?
Philippe Couve : Quelles difficultés rencontrent les étudiants en journalisme à l’heure d’internet ?
Pour ma part, je n’ai pas encore vu le travail finalisé que je vais découvrir au moment de sa diffusion. En espérant qu’il permette de faire avancer la prise de conscience de l’évolution d’un métier qui doit renforcer ses bases pour mieux maîtriser les nouveaux outils et modes d’expression qui sont aujourd’hui à sa disposition.