J’emprunte le titre de cet article à Jean-Michel Billaut mais vous ne verrez pas ici de vidéo, ni même de photo de Faye Turney.
Qui est-elle? C’est la soldate britannique qui fait partie du groupe de 15 marins de la Royal Navy interceptés dans les eaux du Golfe et conduits à Téhéran par les forces iraniennes.
Son image a fait le tour de beaucoup de journaux (papier, web, télé) et sa voix a été entendue sur des radios. On peut ergoter sur le fait qu’elle entre dans la catégorie des prisonniers de guerre définie par les conventions de Genève.
Les prisonniers de guerre doivent de même être protégés en tout temps, notamment contre tout acte de violence ou d’intimidation, contre les insultes et la curiosité publique.
Au delà de la question déontologique, il y a aussi deux questions de fond:
- quel crédit donner aux paroles d’une prisonnière quand on ignore les conditions de réalisation de cette « interview » diffusée initialement par la télé iranienne?
- est-ce de l’information ou de la communication? et à qui profite la diffusion de ces images?