C’est un court billet de Jeff Mignon qui a attiré mon attention. L’un des meilleurs journaux de la côte ouest des Etats-Unis, le San Francisco Chronicle a décidé de délocaliser la rédaction et l’édition d’un supplément publi-rédactionnel en Inde. L’entreprise qui a réalisé le supplément s’appelle Mindworks Global Media et elle est basée à New Dehli.
Sur son site, la société indienne propose des travaux d’édition, de création de contenu et de design et elle assure que
« un nombre significatif d’articles peuvent être rédigés n’importe où, sans considération de frontières géographiques, si l’on combine une expertise de haut niveau dans le domaine en question avec des compétences journalistiques pour obtenir l’information, l’analyser correctement et la rédiger de manière avenante. La technologie, l’économie, le management et la santé sont des domaines dans lesquels des rédacteurs hautement qualifiés et ayant une expertise peuvent produire des contenus de grande qualité. »
Pour ce qui concerne le travail d’édition, l’entreprise indienne ne manque pas d’arguments non plus
L’efficacité du travail d’édition est l’un des aspects les plus chronophages des taches quotidiennes dans un journal. En transférant ce travail à des équipes qui oeuvrent comme une extension de vos équipes, les journaux peuvent se concentrer encore plus sur leur cœur de métier. Les équipes éditoriales de Mindwork sont équipées pour prendre en charge tout le travail d’édition en temps réel. […] La confidentialité sera assurée tout au long du process.
Beaucoup de remises en question sont à l’ordre du jour pour les journalistes. Je ne pensais pas que le risque des délocalisation était sur la liste. J’avais tort…