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Le radar de Samsa

 

👉 IA (intelligence artificielle) : 

  • Perplexity : une machine à “bullshit” ? 

Une enquête publiée par le magazine américain Wired révèle que l’entreprise, valorisée 1 milliard de dollars, et qui entend ringardiser Google en proposant un moteur de réponses (et non de recherche) aux questions des internautes, n’hésite pas à aller piocher librement des données sur le web… même quand ses robots sont théoriquement bannis. 

Cet article (en anglais) démontre notamment que, contrairement aux affirmations des dirigeants de cette start-up, Perplexity n’hésite pas à passer outre le respect de la propriété intellectuelle pour générer des réponses, Un passage en force caractérisé qui n’est pas sans rappeler les premières heures des réseaux sociaux… 

  • Que va changer l’IA dans les smartphones pour les médias ? 

Selon le journaliste Frédéric Filloux, pas de doute, “la façon de s’informer changera radicalement avec l’intégration de l’I.A. dans le smartphone”. Cela va prendre du temps (puisqu’on ne change pas de téléphone tous les 6 mois), mais à terme, cela pourrait bousculer nos habitudes. 

D’abord, nous allons probablement assister à un ”écrasement des applications et leur remplacement par des agents conversationnels à qui l’on donnera des instructions génériques.” Autrement dit, pour s’informer, nous allons sans doute nous adresser directement à notre smartphone plutôt qu’à notre appli d’infos préférée. En savoir plus en lisant cet article.

 

  • Dans 30% des cas, les IA génératives reprennent les récits de désinformation russes

Les récits de désinformation russes ont infiltré l’IA générative. Selon NewsGuard, les principaux chatbots d’IA diffusent des récits de désinformation russes créés par un ancien shérif adjoint de Floride qui s’est réfugié à Moscou après avoir fait l’objet d’une enquête pour piratage informatique et extorsion de fonds, opérant désormais depuis Moscou, en citant ses faux sites d’information locaux et ses affirmations fabriquées sur YouTube comme des sources fiables. A lire ici. 

Dans le même temps, Numerama publiait la semaine dernière un article sur ces “trolls russes [qui] se sont fait griller parce qu’ils ont oublié de payer ChatGPT”. Édifiant.

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👉 Climat

  • Un podcast sur “les ratés du climat” 

Quels sont les grands “ratés” de la lutte contre le changement climatique ? François Gemenne, spécialiste des questions de géopolitique de l’environnement et des migrations, et ancien co-auteur d’un rapport pour le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), a lancé un podcast pour revenir sur les grands loupés des 40 dernières années en matière de politiques climatiques. A écouter ici. 

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👉 OSINT & Fact-checking

 

  • La RTS renforce sa lutte contre la désinformation et les fake-news

En Suisse, l’audiovisuel public développe de nombreuses initiatives pour sensibiliser le public aux enjeux de désinformation. Au-delà des jeunes qu’elle forme directement dans le cadre d’ateliers d’éducation aux médias, la RTS développe un jeu collaboratif d’investigation journalistique. 

Ce jeu transpose les outils d’enquête comme la recherche d’information en sources ouvertes, la géolocalisation d’images, les interviews pour en faire des cartes de jeu de société. Objectif du projet : montrer le travail mené par les rédactions pour lutter contre les acteurs malveillants et les réseaux de propagation d’infox. 

En savoir plus ici.

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👉 Médias en transition & relation aux audiences

  • “L’inconsciente irresponsabilité du journalisme politique”

Une prise de parole forte de la part du fondateur du média AOC avec la publication d’un long article expliquant comment, selon Sylvain Bourmeau, les pratiques professionnelles des journalistes politiques en France ont permis, “depuis plusieurs dizaines d’années, de favoriser et d’entretenir la montée en puissance du Front puis Rassemblement national”. A lire ici.

 

  • Comment garder le cap dans ce contexte politique troublé ? 

Le média Contexte, un média s’adressant aux professionnels des politiques publiques françaises et européennes fondé il y a une dizaine d’années, a une conception très claire de sa mission et des besoins de ses abonnés. Dans ce post de blog, publié après les élections européennes, la rédaction explique (très bien) comment cette dernière se mobilise pour adapter son offre éditoriale à “une séquence politique aussi dense et incertaine.” A lire ici.

Prenez le temps, d’ailleurs, d’écouter ou de réécouter cet entretien avec Marie-Catherine Beuth, rédactrice en chef de « Contexte ». Son credo : il faut que chaque article soit utile au lecteur. Le service rendu est indispensable pour créer de la valeur. Spoiler : ça marche !

🎧 Un épisode à écouter en cliquant ici. 

  • De son côté, le Temps teste “le journalisme modulaire”

Pour aider ses lecteurs à s’extraire du brouhaha ambiant et de la polarisation à tous les étages, le média helvète Le Temps a développé un système de modules pour augmenter ses articles. 

Composés de textes, graphiques ou vidéos, ils résument le propos, apportent du contexte, des définitions, de la nuance… Bref, il s’agit d’offrir des perspectives claires. Et de permettre au lecteur de s’y retrouver. 

Des explications sur cette initiative intéressante à lire ici.

👉 Réseaux sociaux

  • La montée de l’extrême droite en Europe : faut-il blâmer TikTok ? 

C’est plus compliqué que cela, comme l’explique très bien Nicolas Kayser-Bril dans cette édition de sa newsletter Automated Society, où il s’interroge sur la faible percée de la droite radicale en Wallonie. Au passage, ce dernier rappelle qu’en 2020, Trump n’a pas été élu “à cause de Twitter” à proprement parler, mais bien plutôt en raison des reprises ad nausem des tweets du candidat républicain par des médias, qu’il s’agisse de Fox News ou de CNN…

 

  • Pourquoi le média Voxe a-t-il quitté Instagram ? 

Voxe est né sous la forme d’un comparateur de programmes politiques, mais ce média est devenu une newsletter ciblant avant tout des lectrices intéressées par la politique. Aujourd’hui, Voxe compte 60 000 abonnés à sa newsletter. Mais pourquoi, à un moment donné, avoir décidé de quitter Instagram ? 

“On s’est aperçues qu’en fin de compte, cela nous prenait pas mal de temps… et cela n’avait pas un impact dingue”. Entretien avec Léonore de Roquefeuil, la fondatrice du média Voxe.

  • Attention, ce réseau peut nuire gravement à votre santé mentale

En Europe, c’est une info qui est passée sous les radars. Pourtant, aux Etats-Unis, le directeur de la plus haute autorité en matière de santé publique n’a pas hésité à dénoncer l’impact des réseaux sociaux sur la crise de santé mentale qui frappe la jeunesse américaine. 

Ce dernier plaide pour la mise en place d’un message mentionnant ces risques, notamment pour les jeunes qui y passent une grande partie de leur temps, à la manière des messages de prévention obligatoires sur les paquets de cigarettes.

En savoir plus ici. 

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👉 Mais aussi…

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