Puisqu’il faut compter avec un journalisme de liens (Cover what you do best. Link to the rest), je signale le compte-rendu d’Eric Scherer de l’AFP après la conférence annuelle de l’ONA (Online news association) aux Etats-Unis.
Il en ressort que, dans le contexte de crise profonde que traverse la presse américaine, les responsables actuels de rédactions (les plus agés, donc) sont sommés de rendre des comptes (et le pouvoir) par la jeune génération. Si nous en sommes là, c’est parce que vous avez raté tous les r/évolutions en cours depuis 15 ans, disent en substance les plus jeunes.
Ca s’annonce saignant.
[Photo: dunechaser via Flickr]
Ouais enfin, ceux qui saignent pour l'instant, c'est plutôt les jeunes. Parce que les responsables accueillent très mal ce genre de critiques et préfèrent couper la tête du messager plutôt que de prendre en compte le message.
Et en l'occurence, "couper la tête" peut fort bien ressembler à mettre ces gens turbulents dans une rédaction multimédia, bien à part, en leur disant en substance: "démerde toi et ne vient plus me parler de tes conneries d'Internet."
Et l'une des premières r/évolutions qui a été ratée n'a rien de technologique, c'est bien la rénovation du traitement de l'information.
Pierre,
Je crois que plus le temps passe, plus les positions risquent de se radicaliser entre "anciens" et "modernes". Je mets des guillemets parce que la fracture générationnelle connaît des exceptions dans les deux sens (ai-je cru constater).